dimanche 18 octobre 2015

La littérature française (féminine) se porte bien

J'ai eu une chance énorme ces dernières semaines: j'ai enchaîné coups de coeur sur coups de coeur.
Laure Limongi
Un auteur mâle s'y est mêlé, dans un domaine qui normalement ne me captive pas, Caryl Férey et son Mapuche, polar sauvage et violent. Mais c'est bien le seul dans son genre qui me captive en ce moment... les mâles français d'aujourd'hui: trop mous? Trop las? Trop arrogants? Trop bien installés? Je parle des écrivains bien sûr, et de ceux que j'ai récemment fréquentés dans mes lectures...
Maylis de Kerangal

Ok, je ne suis pas là pour cracher sur certains mais pour en encenser d'autres qui m'ont littéralement transportée: Maylis de Kérangal, Laure Limongi, Alice Ferney et Carole Martinez.
Alice Ferney
Chacune différente, toutes nées dans les années 60-70 et ouvertes au monde, curieuses, chercheuses, humbles, exigeantes et poètes. 

Carole Martinez
Voix féminines parlant de la condition des femmes - Alice Ferney et les Roms, Carole Martinez et les femmes au Moyen-Age - ou bien les dysfonctionnements du corps, le corps et la médecine au vingtième siècle - Maylis de Kerangal et le don d'organe, Laure Limongi et l'algie vasculaire - on quitte l'auto-fiction et le "moi" qui était de mise dans cette autre moitié, que je ne renie pas: Christine Angot, Camille Laurens, Marie Darrieussecq.
Chacune a une écriture particulière dans laquelle se mêle, point commun, littérature ou chanson, considérations médicales, scientifiques ou sociologiques. Romans déstructurés, regards portés sur un autre univers et compassion. 
J'aime. 








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