
Dans le Minnesota, Mia, une femme mûre, comme on dit, et fraîchement trompée par son mari -rien de nouveau sous le soleil, comme thème- se réfugie dans un univers exclusivement féminin. Entourée de sa mère et des amies de sa mère, elle organise également des ateliers d'écriture, le temps d'un été, pour de jeunes adolescentes. Tanguant d'une génération à l'autre, cette femme qui se remet doucement de sa souffrance - qui l'a poussée pendant quelques jours dans la folie - observe, analyse ces relations féminines qui se font et se défont, les regards, les attitudes, les secrets de chacune, se détache de ses sentiments pour s'ouvrir à ceux des autres.
Même ici, si l'on sait que Mia a eu un passage dans la folie, on éprouve pour elle une confiance en ses capacités de rémission due sans aucun doute à la force que l'on devine derrière ses tâtonnements.
Au-delà des intrigues, j'ai trouvé agréable de me retrouver le temps d'un livre dans ce monde féminin sur trois générations, encore plus dans cette partie rurale et un peu en vase clos des Etats-Unis, telle que Siri Hustvedt la décrit en tout cas, loinde New York. En fait, j'ai trouvé ce roman réconfortant.
4 commentaires:
Très belle chronique ;) Je ne connais pas cette auteur mais tu en parles très bien... ça me tente ;)
Merci! J'ai découvert Siri Hustvedt grâce à Paul Auster, elle est son épouse. Je te conseille vraiment ses romans, on y découvre tout un univers.
Exactement pareil, je ne connais pas du tout mais maintenant j'ai vraiment envie de découvrir !
Siri Hustvedt (et son cher conjoint) comptent définitivement parmi mes écrivains préférés...
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