Petit mais costaud! Ce roman qui se lit en deux heures à peine nous fait entrer dans la jeunesse d'un groupe de garçons dans un collège religieux, à partir de l'arrivée d'un nouveau venu: Cuéllar.
Cuéllar, plus petit et frêle que les autres, devient vite le meilleur de la classe, le plus attendrissant, le plus drôle et et le plus persévérant: pour être admis dans l'équipe de foot de sa bande de copains, il passe l'été à un entraînement intensif, oubliant plages et jeux pour être au top à la rentrée.
C'est ainsi qu'il se rapproche du groupe de garçons mais aussi qu'il se retrouve, dans les vestiaires, agressé par le chien Judas; Des séquelles de cet accident, il gardera le surnom "petit zizi". Si l'handicap dont il souffre n'est jamais nommé, on suit, au moment de la puberté, la lente déchéance agressive et pitoyable de Cuéllar qui ne peut se résoudre à "lever une fille" tout comme ses copains, le tout toujours par le regard de l'un des garçons.
Le récit est à la fois dur et émouvant et la narration très originale, tout en discours indirect libre passant du "ils" au "nous" dans une même phrase, créant un chaos et une urgence qui rythment l'oralité.
Un vrai travail d'écriture à la fois impressionnant et bouleversant.
Cuéllar, plus petit et frêle que les autres, devient vite le meilleur de la classe, le plus attendrissant, le plus drôle et et le plus persévérant: pour être admis dans l'équipe de foot de sa bande de copains, il passe l'été à un entraînement intensif, oubliant plages et jeux pour être au top à la rentrée.
C'est ainsi qu'il se rapproche du groupe de garçons mais aussi qu'il se retrouve, dans les vestiaires, agressé par le chien Judas; Des séquelles de cet accident, il gardera le surnom "petit zizi". Si l'handicap dont il souffre n'est jamais nommé, on suit, au moment de la puberté, la lente déchéance agressive et pitoyable de Cuéllar qui ne peut se résoudre à "lever une fille" tout comme ses copains, le tout toujours par le regard de l'un des garçons.
Le récit est à la fois dur et émouvant et la narration très originale, tout en discours indirect libre passant du "ils" au "nous" dans une même phrase, créant un chaos et une urgence qui rythment l'oralité.
Un vrai travail d'écriture à la fois impressionnant et bouleversant.