Comment mieux évoquer cette atmosphère que le titre ne le fait déjà?
Dans le Minnesota, Mia, une femme mûre, comme on dit, et fraîchement trompée par son mari -rien de nouveau sous le soleil, comme thème- se réfugie dans un univers exclusivement féminin. Entourée de sa mère et des amies de sa mère, elle organise également des ateliers d'écriture, le temps d'un été, pour de jeunes adolescentes. Tanguant d'une génération à l'autre, cette femme qui se remet doucement de sa souffrance - qui l'a poussée pendant quelques jours dans la folie - observe, analyse ces relations féminines qui se font et se défont, les regards, les attitudes, les secrets de chacune, se détache de ses sentiments pour s'ouvrir à ceux des autres.
La plume de Siri Hustvedt est toujours celle d'une calme mais exigeante recherche de ce qui se cache au-delà de ce qui est apparent, à laquelle se mêle une sensibilité délicate et comme prête à céder à un éclatement finalement toujours maîtrisé.
Même ici, si l'on sait que Mia a eu un passage dans la folie, on éprouve pour elle une confiance en ses capacités de rémission due sans aucun doute à la force que l'on devine derrière ses tâtonnements.
Au-delà des intrigues, j'ai trouvé agréable de me retrouver le temps d'un livre dans ce monde féminin sur trois générations, encore plus dans cette partie rurale et un peu en vase clos des Etats-Unis, telle que Siri Hustvedt la décrit en tout cas, loinde New York. En fait, j'ai trouvé ce roman réconfortant.
Dans le Minnesota, Mia, une femme mûre, comme on dit, et fraîchement trompée par son mari -rien de nouveau sous le soleil, comme thème- se réfugie dans un univers exclusivement féminin. Entourée de sa mère et des amies de sa mère, elle organise également des ateliers d'écriture, le temps d'un été, pour de jeunes adolescentes. Tanguant d'une génération à l'autre, cette femme qui se remet doucement de sa souffrance - qui l'a poussée pendant quelques jours dans la folie - observe, analyse ces relations féminines qui se font et se défont, les regards, les attitudes, les secrets de chacune, se détache de ses sentiments pour s'ouvrir à ceux des autres.
Même ici, si l'on sait que Mia a eu un passage dans la folie, on éprouve pour elle une confiance en ses capacités de rémission due sans aucun doute à la force que l'on devine derrière ses tâtonnements.
Au-delà des intrigues, j'ai trouvé agréable de me retrouver le temps d'un livre dans ce monde féminin sur trois générations, encore plus dans cette partie rurale et un peu en vase clos des Etats-Unis, telle que Siri Hustvedt la décrit en tout cas, loinde New York. En fait, j'ai trouvé ce roman réconfortant.