Enfant, je suis passée à côté de Roald Dahl: inconnu au bataillon. c'est dommage, j'aurais sans aucun doute adoré.
Mais je me rattrape. Je connais bien sûr certaines adaptations cinématographiques de ces livres, mais voici le premier que je lis de lui.
Petit louis finit, un jour, par désobéir à sa mère et pénètre dans la grande forêt dont on dit:
La mère de Petit Louis lui rappelle que dans cette forêt qu'il voit par la fenêtre il y a des Ecornouflons, des Kpoux Vermicieux mais surtout, l'Horrifiant Engoulesang Casse-Moloch Ecrase-Roc.
Cependant, Petit Louis, n'y croit pas: encore un truc pour l'empêcher d'y aller. Alors, ben, il y va.
La forêt est grande, majestueuse et silencieuse comme une cathédrale. Silencieuse? Non: des halètements, un souffle, des renâclements se font entendre de plus en plus fort, puis des nuages d'une fumée rouge et le bruit d'un galop assourdissant: le monstre de la forêt, qui a un feu dans le ventre pour rôtir ses proies, le poursuit. Il est affamé! Petit Louis court, court et se réfugie dans un arbre, sur lequel il rencontre Les Minuscules.
Ah Les Minuscules: voici bien un peuple qui m'aurait fait rêver enfant!
Beaucoup de contes, de légendes exploitent déjà le thème des êtres minuscules, mais y a pas à dire, ça fait rêver. Les petites fenêtres, les petites maisons dans les arbres, les voyages en rouge-gorge, pinsons, moineaux... Et puis ce petit garçon, Petit Louis, n'est-il pas beaucoup plus grand qu'eux et plus fort? Ne pourra t-il pas libérer la forêt de ce monstre?
Ce livre n'est visiblement pas le plus connu du public. Mais le récit tout autant que l'écriture en elle-même - simple, précise, riche, modulée dans le rythme, tantôt inquiétante, poétique, légère et amusante - et que les illustrations de Patrick Benson - douces, évocatrices, subtiles - est passionnant. Je l'ai lu d'une traite à deux petits bouts de 4 et 6 totalement investis dans le récit.
Et puis, c'est vrai, c'est une bonne introduction au Voyage de Gulliver, à lire dans quelques années!
Mais je me rattrape. Je connais bien sûr certaines adaptations cinématographiques de ces livres, mais voici le premier que je lis de lui.
Petit louis finit, un jour, par désobéir à sa mère et pénètre dans la grande forêt dont on dit:
interdite , interdite, la forêt,
facile d'y entrer
impossible d'en sortir.
La mère de Petit Louis lui rappelle que dans cette forêt qu'il voit par la fenêtre il y a des Ecornouflons, des Kpoux Vermicieux mais surtout, l'Horrifiant Engoulesang Casse-Moloch Ecrase-Roc.
Cependant, Petit Louis, n'y croit pas: encore un truc pour l'empêcher d'y aller. Alors, ben, il y va.
La forêt est grande, majestueuse et silencieuse comme une cathédrale. Silencieuse? Non: des halètements, un souffle, des renâclements se font entendre de plus en plus fort, puis des nuages d'une fumée rouge et le bruit d'un galop assourdissant: le monstre de la forêt, qui a un feu dans le ventre pour rôtir ses proies, le poursuit. Il est affamé! Petit Louis court, court et se réfugie dans un arbre, sur lequel il rencontre Les Minuscules.
Ah Les Minuscules: voici bien un peuple qui m'aurait fait rêver enfant!
Beaucoup de contes, de légendes exploitent déjà le thème des êtres minuscules, mais y a pas à dire, ça fait rêver. Les petites fenêtres, les petites maisons dans les arbres, les voyages en rouge-gorge, pinsons, moineaux... Et puis ce petit garçon, Petit Louis, n'est-il pas beaucoup plus grand qu'eux et plus fort? Ne pourra t-il pas libérer la forêt de ce monstre?
Ce livre n'est visiblement pas le plus connu du public. Mais le récit tout autant que l'écriture en elle-même - simple, précise, riche, modulée dans le rythme, tantôt inquiétante, poétique, légère et amusante - et que les illustrations de Patrick Benson - douces, évocatrices, subtiles - est passionnant. Je l'ai lu d'une traite à deux petits bouts de 4 et 6 totalement investis dans le récit.
Et puis, c'est vrai, c'est une bonne introduction au Voyage de Gulliver, à lire dans quelques années!