Je ne connaissais pas du tout Caryl Férey avant que la bibliothèque et la librairie de ma petite ville dans le Tarn ne l'accueille, profitant du premier festival "Lisle Noir" à quelques kilomètres de là.
Fraîchement installée dans cette commune et heureuse d'une telle initiative, je suis venue rencontrer l'auteur, son livre Mapuche dans la poche.
Quelle excellente idée!! Moi qui ne suit pas fana de romans noirs et de thrillers, j'ai découvert un auteur que je ne vais pas lâcher de sitôt!
Forcément, ma première rencontre fut celle de la personne même, puisque je n'avais jamais rien lu de lui.
La salle était minuscule, pas de journalistes, cela va de soi, mais que des locaux - une vingtaine - qui appréciait ses livres. Caryl Férey est arrivé, souriant, détendu, bavard, tout ouï et plein de verve. Originaire d'un petit bourg breton, nul à l'école, puis grand voyageur fauché... il nous a raconté comment l'inspiration lui venait, sa passion pour les Clash, son horreur de la violence mais la nécessité d'en parler car dans certains pays elle est si réelle.
- Puis, simultanément, le roman pour enfants Krotokus Ier qu'il dit avoir écrit avec beaucoup de plaisir et qu'il m'a recommandé (dédicace en prime pour mes enfants!) et son autobiographie (!) humoristique mais aussi très intéressante et qui désacralise ces débuts d'écrivain:
Lors de la rencontre, il a été beaucoup question de son roman Zulu, son premier vrai succès, qui se passe dans les ghettos en Afrique du Sud. Voici la bande annonce de son adaptation avec pas moins que Orlando Bloom et Forest Whitaker dans les rôles principaux, un film sec et poignant.
Dans ma petite bibliothèque, il ne me reste plus qu'à lire:
Cette fois-ci, c'est mon conjoint qui se l'est acheté, toute la famille est maintenant convertie.
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